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La presse en parle

8 avril 2014

La suite dans les idées : 03/04/2014

La force d'entreprendre je la puise dans la diversité ! 

 

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Violette Clabec est co-fondatrice de l’agence interactive Keblow et engagée dans le programme de marrainage proposé par Initiatives Plurielles.

Bonjour, je me présente, je suis Violette CLABEC.

Je co-dirige depuis 2000 une agence de communication publicitaire digitale à Lille. Nos services s’adressent exclusivement à des professionnels, des « annonceurs » comme on les nomme dans notre métier.

Notre portefeuille de clients est majoritairement composé de marques (Nestlé, Samsung, Vertbaudet, Cofidis…), de distributeurs (Decathlon, Boulanger…) et d’industriels (Airbus, Desvres en région…).

Nous travaillons également main dans la main avec d’autres agences plus généralistes, qui font régulièrement appel à notre savoir-faire plus spécialisé.

Parallèlement à notre métier historique (webmarketing), nous développons actuellement un département « Transmédia » qui produit des programmes web (webdocumentaires, expériences second écran, appli, etc…) destinés à des diffuseurs comme les chaines, la presse online etc…

Image Keblow

Dans la vie, ce qui me motive c’est sans aucun doute la diversité au sens large.

Dans le travail, et c’est le cas en agence, chaque jour on passe de la problématique d’un annonceur à celle d’un autre dans un tout autre domaine, dans les associations dans lesquelles je me suis engagée, riches de leurs publics variés, et plus largement au contact de mes amis, voisins, collaborateurs, tous différents et pourtant tous passionnants et stimulants.

On a beaucoup à apprendre des autres et mes origines franco-hongroises ont largement contribué à cette prise de conscience. 

"Si j’étais philosophe, je vous dirai, comme Martin Luther King "Si vous ne pouvez pas voler, courez alors". Si vous ne pouvez pas courir, marchez alors. Si vous ne pouvez pas marcher, rampez alors, mais quoi que vous fassiez, il faudra avancer."

Je me suis engagée dans le marrainage parce que la solidarité est une valeur fondamentale dans mon éducation. Issue d’un milieu modeste, je l’ai vue s’exprimer tout au long de mon enfance, avec des parents extrêmement altruistes et engagés.

Je marraine plutôt des femmes entrepreneures parce que leur vécu, leur savoir-faire, leurs aspirations me parlent et me passionnent. Et parce j’ai découvert LA structure adaptée à cette démarche. On est formées, accompagnées et écoutées en tant que marraine également, le tout avec une bienveillance formidable ! 

Pour moi être entrepreneure c’est se construire son métier à la carte.

Avec ce que l’on sait, ce que l’on aime, ce que l’on est, des personnes que l’on choisit pour leurs talents et leur savoir être.

Je suis devenue entrepreneure parce que j’ai rencontrée la personne avec qui créer… Une personne très complémentaire en termes de personnalité et de compétences, et surtout avec les mêmes valeurs fondamentales.

"La force d’entreprendre je la puise dans la diversité de mes fonctions et des personnes que j’y côtoie, et dans les valeurs fondatrices de mon éducation : agir et faire face."

Tout cela vaut le coup, malgré les difficultés, les déceptions, et certains sacrifices parce c’est mon choix… Personne ne m’a obligée à aller dans cette voie ! On ne regrette que ce que l’on n’a pas osé faire… Enfin je pense.

Coordonnées:

Keblow – Violette CLABEC
2A rue Stappaert – 59 00 LILLE
www.keblow.com

https://www.facebook.com/keblow

https://twitter.com/keblow

 

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21 mars 2014

Direct Matin Lille Plus : 20/03/2014

 

Elles sont chefs d'entreprise et geekettes !

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Article direct matin

 

 

19 mars 2014

La Voix du Nord : 19/03/2014

Au royaume des geeks,

les reines du numérique font entendre

leur voix

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Les femmes ne représentent que 30 % des chefs d’entreprise, et seulement 12 % dans le domaine du numérique. À Euratechnologies, elles sont une petite dizaine à avoir investi le temple lillois des nouvelles technologies. Au royaume des « geeks » (les fondus de high-tech), les femmes ont aussi leur mot à dire.

Halte aux stéréotypes ! Non, les métiers du numérique ne concernent pas seulement quelques geeks autistes, avalant pizza sur pizza devant un écran d’ordinateur.

Ceci dit, dans les open spaces des entreprises dédiées aux nouvelles technologies numériques, les femmes sont loin d’être majoritaires. Et encore plus si ce sont elles qui tiennent les manettes de la société. À Euratechnologies, il n’y a que dix dirigeantes, pour quelque 150 entreprises hébergées.

À l’image d’Alexandra Lecat, 33 ans, créatrice il y a deux ans de Taktus, qui réalise des applications intuitives pour tablettes. Ou encore de Michèle Geoffray, gérante de Coméfil, coopérative de formation aux métiers innovants. Ou bien d’Isabelle Bully et Anne Debertonne, dynamiques créatrices de What a Nice Place, un site proposant du shopping personnalisé en ligne.

Aux USA, c’est désormais du 50-50

« Le problème du manque de femmes créatrices d’entreprises numériques n’est pas lié aux nouvelles technologies. Mais au fait que les filles ont moins tendance que les garçons à étudier l’ingénierie, l’informatique ou la physique », constate Marie Chalom, qui a ouvert l’Institut G4, centre de formation par alternance en multimédia. Mais cela change. À l’université californienne de Berkeley, la plus prestigieuse en matière de sciences informatiques, 106 filles sont inscrites cette année, contre 104 garçons. C’est la première fois pour l’école depuis vingt ans.

« Les femmes dans le numérique sont très bien vues, explique Alexandra Lecat, de Taktus.Parce que, justement, nous apportons un autre regard et un autre langage que celui purement technique. » « Il est important de sensibiliser les femmes aux métiers du numérique, beaucoup plus divers et variés qu’on ne le croit », insiste Fatiha Legzouli, présidente d’Initiatives plurielles, association pionnière dans le domaine de l’entrepreneuriat au féminin. « On y trouve, bien sûr, des diplômé-e-s des filières scientifiques et techniques, mais aussi des filières artistiques, du journalisme, de l’économie et des sciences humaines. » Les « geekettes » y ont toute leur place.

Dans le cadre de ses rencontres « Oser la création dans les métiers du numérique », Initiatives plurielles organise le 10 avril une rencontre avec Violette Clabec, gérante de l’agence de communication digitale Keblow. Rens. : initiatives-plurielles@nordnet.fr

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http://www.lavoixdunord.fr/economie/au-royaume-des-geeks-les-reines-du-numerique-font-ia0b0n1998783

11 décembre 2013

La voix du Nord : 10/12/2013

 

Lundi matin, Valérie Lesaicherre, créatrice de la société Val’Cartonne à Villeneuve-d’Ascq, a expliqué, dans ses locaux, son parcours de vie à une trentaine de femmes. Ces dernières avaient été invitées par l’association Initiatives plurielles qui accompagne des femmes dans leurs créations d’entreprises. La rencontre clôturait le mois de l’économie solidaire et avait pour objectif d’évoquer l’entreprenariat au féminin.

Une trentaine de femmes ont écouté Valérie Lesaicherre parler de son parcours.

Val’Cartonnne a été, en 2005, la première société de fabrication de meubles en carton dans la région. Depuis, d’autres se sont ouvertes (dont une sur le littoral, par une élève de la Villeneuvoise), mais Valérie Lesaicherre reste bien une pionnière dans la filière. Elle a cru en son projet jusqu’au bout, malgré tous ceux qui ont tenté de la dissuader, « parce qu’on m’a pris pour une farfelue et que personne ne faisait ça, il y a huit ans » avoue-t-elle. Pour les femmes présentes dans son atelier lundi matin, et encore plus pour les jeunes de l’école de la 2e chance de Roubaix, Valérie Lesaicherre est un exemple. Parce que, encore aujourd’hui, les femmes sont moins nombreuses à la tête des entreprises que les hommes.

« Les femmes sont autant que les hommes à vouloir créer leur entreprise, indique Fatiha Legzouli, directrice de l’association Initiatives plurielles. Mais, finalement, elles ne sont que 30 % à aller jusqu’au bout. Le gouvernement voudrait que ce chiffre passe à 40 % d’ici 2017. Nous, depuis quinze ans, nous voulons répondre à ce problème en montrant que c’est possible de concilier vie professionnelle et vie familiale, qu’il y a des moyens de gagner du temps, d’organiser sa vie de femme et de chef d’entreprise. »

Valérie Lesaicherre prouve aussi qu’on peut vivre de sa passion dans une petite entreprise à sa mesure. Si ses débuts ont été difficiles -la première année, elle n’a quasiment rien gagné- aujourd’hui, elle travaille moins et a arrêté les semaines de 80 heures après la naissance de son premier enfant. Dorénavant, son activité tourne moins autour de la création sur mesure que grâce à la formation des professionnels comme les animateurs de centres sociaux, de centres de loisirs, les éducateurs spécialisés, dans la réinsertion, le milieu pénitentiaire ou encore la protection de la jeunesse. « Finalement, je préfère la formation à la création, avoue-t-elle. C’est moins dépressif, ça me correspond plus, je ne suis pas seule dans mon atelier. »

Mais pour elle, être femme, maman et chef d’entreprise reste difficile. « Aujourd’hui, j’ai deux jobs, un ici et un à la maison : j’ai le linge, le bébé, le conjoint, la maison à gérer… Mais je ne me mets plus la pression et je ne me laisse plus envahir par le travail chez moi. » Valérie Lesaicherre vit de son activité, sans se dégager un salaire mirobolant, mais elle préfère être chef d’entreprise que salarié : « En tant que chef d’entreprise, on fait trois fois plus de choses qu’en tant que salarié. Mais on fait ce qu’on aime, on vit de ses tripes, on est indépendant. Même si le sentiment d’être libre est faux, on ne l’est pas vraiment. »

De nombreuses questions lui ont été posées, portant sur sa formation, ses diplômes, son salaire, son artisanat. Et c’est Fatiha Legzouli qui a conclu cette rencontre. « Les trois quarts des femmes que l’on rencontre n’ont pas de formation en gestion mais savent s’entourer. La question du diplôme ne se pose pas, tout dépend du projet. Et pour le mener à bien, il existe des prêts d’honneur, à 0 %, à destination des femmes. Mais elles osent moins emprunter que les hommes. » Peut-être celles qui ont écouté Valérie Lesaicherre lundi matin oseront prendre le risque.

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http://www.lavoixdunord.fr/region/villeneuve-d-ascq-chef-d-entreprise-au-feminin-ia28b50417n1765851

21 novembre 2013

La voix du Nord : 18/11/2013

  

 Séverine Gottrand, profession femme,

maman et chef d’entreprise

Séverine Gottrand est la jeune gérante de la société lilloise de travail temporaire Temporis. Une « pile électrique », comme elle se définit, qui entend bien vivre pleinement, et de manière épanouie, les aventures de femme chef d’entreprise et de future maman.

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bouge toujours chez moi ! ». À 33 ans, Séverine Gottrand n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. Toujours un projet en route, toujours un objectif à atteindre, toujours un défi à relever. Et toujours le sourire de celle qui sait qu’après avoir mené à bien une belle aventure entrepreneuriale, se prépare la belle aventure de la naissance d’un deuxième enfant.

Entre raison et passion, les choix n’ont pas toujours été faciles, reconnaît cette ancienne sportive de haut niveau pour qui l’intensité de la compétition fait aussi partie du sel de la vie. « Mais ce n’est pas parce que l’on gagne une compétition que l’on est forcément le meilleur, il faut toujours savoir se remettre en question ».

Entre raison et passion, Séverine Gottrand choisit la première lorsqu’en 1998, cette ancienne championne de France de badminton abandonne la carrière sportive pour se consacrer à ses études en langues étrangères et ressources humaines .

Entre raison et passion, Séverine Gottrand choisit cette fois la deuxième quand, en 2011, elle refuse un brillant poste d’animatrice nationale des ventes dans un groupe d’intérim, pour ouvrir elle-même sa propre agence.

« Je voulais faire quelque chose par moi-même, et ne pas avoir à le regretter après. Je ne suis pas du genre à faire un acte simplement parce qu’il est écrit, il faut qu’il y ait un objectif».

Et cet objectif, Séverine Gottrand décide de le mener à bien, malgré l’emprunt sur la maison qui vient d’être contracté, malgré les banques qui hésitent à prêter encore à cette jeune femme qui, en plus, vient d’avoir un premier enfant.

Mais Séverine Gottrand est une obstinée. « Quand on crée une entreprise, on culpabilise, car on n’est pas assez présent pour sa famille. Quand on est auprès de sa famille, on culpabilise vis-à-vis de sa société… En fait, il ne faut pas se poser trop de questions, seulement les bonnes. Tout ne peut pas se faire en même temps, mais tout est question de bonne organisation », et dépend aussi du soutien infaillible de ses proches.

En septembre 2011, un peu plus de trois mois après un licenciement, Séverine Gottrand ouvre donc son agence Temporis, en franchise. « Au bout de douze mois j’ai pu me payer, aujourd’hui l’agence est rentable ». Épanouie dans son rôle de chef d’entreprise, Séverine Gottrand peut désormais faire à la fois le choix de la raison et celui de la passion : l’arrivée prochaine de son deuxième enfant.

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http://www.lavoixdunord.fr/femmes/severine-gottrand-profession-femme-maman-et-chef-ia2251b393n1704188?xtor=RSS-2

 

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3 juillet 2013

La voix du Nord : 01/07/2013

A Villeneuve-d’Ascq,

"Marrainer une jeune chef d’entreprise, c’est un juste retour d’ascenseur"

Depuis 1997, l’association Initiatives plurielles s’active pour promouvoir l’entreprenariat au féminin dans la région. Dans ce cadre, elle propose une rencontre, ce jeudi, avec Catherine Verbrugge, cogérante de la société Kumquats, installée sur la zone d’activités du Triolo. Celle qui marraine aussi une jeune «cheffe» d’entreprise explique l’intérêt de cette démarche.
Cath. Verbrugge ouvre jeudi les portes de sa société à toutes les femmes curieuses de son parcours.

Pouvez-vous d’abord nous parler de votre parcours ?

« Je suis informaticienne de formation. J’ai été salariée, avant de créer ma société avec Thomas Fritsch, avec qui j’avais déjà travaillé. C’était il y a huit ans. À Kumquats, nous travaillons dans le développement web, c’est-à-dire que nous proposons toutes formes de supports numériques dans le cadre d’une stratégie de communication. Nous avons démarré notre activité au sein de la ruche technologique d’Hellemmes. De là, nous sommes partis à Tourcoing. Mais quand l’opportunité s’est présentée de rejoindre Villeneuve-d’Ascq, on ne l’a pas laissé passer car on peut rejoindre plus facilement les gares de Lille. Et comme nous avons pas mal de clients à Paris… »

Le fait d’être une femme a-t-il été un handicap au lancement de votre entreprise ?

« Non. Il faut dire que je suis devenu maman alors que Kumquats était déjà bien lancé. Aujourd’hui, j’arrive à concilier vie familiale et vie professionnelle. D’autant que Thomas est lui aussi, un jeune papa, alors on se comprend ! Mais dans mon parcours, j’ai eu l’occasion de constater que les femmes hésitaient davantage à créer leur entreprise, à développer un projet. Elles ont aussi souvent plus de mal à valoriser leur travail ».

D’où votre association avec Initiatives plurielles ?

« Elle existe depuis longtemps. Je l’ai en effet connu à la création de Kumquats. J’apprécie son écoute active, et surtout le fait qu’elle soit facilitateur de réseau. En tant qu’ancienne d’une Ruche, je sais trop l’importance de ces réseaux : on peut être experte dans son métier, mais ne rien y connaître en gestion et en comptabilité. Grâce à la Ruche, j’ai pu entrer avec des professionnels de ces secteurs. À mon tour, j’ai eu envie de renvoyer l’ascenseur, à travers Initiatives plurielles. Je n’ai pas hésité quand l’association m’a demandé d’accueillir à Kumquats un groupe de femmes, de tous profils. Pas davantage quand elle m’a proposé de devenir marraine d’une jeune chef d’entreprise ».

En quoi consiste ce marrainage ?

« Je suis la marraine de Christine Malherbes, qui vient de créer Armoiredefilles.fr, un site de vente de vêtements et d’accessoires en ligne, dont ses propres créations. Elle vit en famille dans la métropole lilloise, mais depuis peu, elle a aussi ouvert une boutique à Carnac où elle a des attaches. Elle y mène une opération test pendant la saison. Je me suis engagée à l’accompagner pendant six mois. Cela consiste en un entretien, une fois par mois, ce qui est selon moi le bon tempo. Cela lui permet de sortir la tête du guidon, de mettre tout à plat, et d’avoir un regard extérieur. Au besoin, je peux la mettre en relation avec des contacts. Par la même occasion, je prends moi aussi du recul sur mon activité. Nous devrions resigner toutes les deux pour six mois. Et après elle, je compte bien continuer à être marraine ! »

 

Attention, pour rencontrer Catherine Verbrugge, il faut impérativement s’inscrire au 03 20 78 13 01 ou par mail : initiatives-plurielles@nordnet.fr. Accessibles aux étudiantes, femmes en recherche d’emploi, en formation, en reconversion, en démarche projet, etc.

http://www.lavoixdunord.fr/region/a-villeneuve-d-ascq-marrainer-une-jeune-chef-ia28b50417n1377982

14 mars 2013

La voix du Nord : 08 mars 2013

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Les créations d'entreprise au féminin freinées

par les préjugés tenaces

L'entrepreneuriat se décline encore très peu au féminin. Pourtant, les porteuses de projet sont nombreuses. Les préjugés, tenaces, restent un frein à la création d'entreprise pour les femmes. Pourtant, celles qui sont déjà chefs d'entreprise montrent qu'elles savent très bien gérer à la fois vie privée et professionnelle.

Les créations d'entreprise au féminin freinées par les préjugés tenaces
 
PAR QUENTIN LAURENT

economie@lavoixdunord.fr PHOTO STÉPHANE MORTAGNE

« Fatalement, quand on est une femme, il faut avoir plus de répartie ou plus de force pour créer sa société. » Audrey Levêque, gérante du concept store Le Cube à Croix, annonce tout de suite la couleur aux 25 femmes venues assister à la visite d'entreprise organisée par l'association Initiatives plurielles.

Elles ont en tête un projet, qui représente un second souffle pour la plupart. « J'ai été licenciée il y a un an et à 53 ans, je sais que c'est difficile de retrouver un poste de salariée. Je vais donc me créer un nouveau travail moi-même, dans la vente de nourriture à emporter », révèle Sophie. « Je veux travailler pour moi, prendre mon temps. Dans mon ancien boulot, il fallait tout faire rapidement », ajoute Mary, 35 ans.

Maman et patronne

Mais elles ne se sentent pas forcément prêtes à se lancer dans un milieu qui leur reste étranger. « Je cherche une dynamique.

Cela fait vraiment du bien d'être entourée. Tout ça m'est complètement inconnu, je ne sais même pas ce qu'est une étude de marché », confesse Élise, 32 ans. Grâce à Initiatives plurielles, elles vont bénéficier d'un accompagnement dans la création de leur société, voire un marrainage. « Et non pas un parrainage, car les femmes sont plus à même de comprendre les difficultés rencontrées par les créatrices », précise Fatiha Legzouli, directrice d'Initiatives plurielles. L'entrepreneuriat est encore un mot très masculin, et elles sont régulièrement confrontées à des barrières dures à franchir.

« Lorsque j'ai demandé un prêt à la banque, j'ai rencontré la directrice de l'agence. Elle m'a demandé : "Mais comment allez-vous faire avec vos enfants" ?, raconte Audrey Levêque. C'est quand même dingue d'avoir une femme en face de soi qui ne comprenne pas la vie d'une femme ! » Être chef d'entreprise ne signifie pas nécessairement délaisser la vie de famille. Stéphanie Morvan, mère de trois enfants et créatrice en 2006 de Joker, une entreprise de services à la personne (150 salariés), aime le rappeler. Pour elle, il n'y a pas de choix à faire entre les deux. « Je jongle en permanence entre obligations personnelles et professionnelles. J'applique des techniques de gestion du temps pour arriver à tout mener. Puis j'essaie de déléguer le maximum de choses, dans le privé comme au travail. » Corinne Molina, présidente du directoire du groupe Mäder (peintures industrielles et décoratives), trouve que la France est bien équipée en crèches et en dispositifs fiscaux pour s'occuper des enfants. « J'ai une collaboratrice, passée par la Suisse et l'Allemagne, qui m'a dit qu'ils sont bien moins lotis. » Pour elle, un des freins à l'entrepreneuriat au féminin est le manque de confiance en soi que peuvent avoir les femmes. Le manque de modèles féminins aux postes à haute responsabilité politique et économique n'y est peut-être pas étranger. •

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http://www.lavoixeco.com/actualite/la_une/A_la_Une/2013/03/08/article_les-creations-d-entreprise-au-feminin-fr.shtml

14 mars 2013

Grand LilleTV : 08 mars 2013.

17 septembre 2012

La gazette Nord Pas de Calais : 31 aôut 2012

 Flowers for Zoé, délicate alliance

du bijou et du savoir-faire Français

Publié dans l'édition Nord N. 8478 par Amandine Pinot
 
 
Caroline Delemazure présente les bracelets de cuir à partir desquels elle imagine ses créations.

Caroline Delemazure présente les bracelets de cuir à partir desquels elle imagine ses créations.

Flowers for Zoé”, un nom directement inspiré par l’une de ses filles et par une chanson du rocker Lenny Kravitz. Dans son atelier de Wambrechies, Caroline Delemazure déborde d’énergie et de passion quand elle évoque ses bijoux. Un domaine dans lequel elle est arrivée plutôt par hasard ! “J’ai fait ma dernière année d’IUT en commerce en Suède où j’ai travaillé dans une papeterie. Puis, je suis revenue dans la région pour une entreprise de packaging. J’ai découvert la peinture en porcelaine par loisir. Je peignais sur des vases, des plats, des mugs…”, explique-t-elle. Rapidement, elle veut en savoir plus sur cette passion et prend des cours de peinture. “Pour la braderie de Lille, j’avais réalisé toute une production en arts de table. Tout s’est vendu en un week-end !”, se souvient- elle. Un soir, son mari lui rapporte l’investissement le plus onéreux dans cet art créatif : le four à porcelaine. Repreneur d’une entreprise dans le domaine du médical sur la zone des Ravennes à Tourcoing, il lui suggère de se lancer elle aussi dans la création. C’est le début de Flowers for Zoé en 2004 ! Au départ destinée aux arts de la table, la SARL se tourne rapidement vers les bijoux. “Pour un cendrier vendu, je vendais dix colliers. J’ai découvert le monde du bijou que j’ai associé au cuir et je me suis vite éclatée.” Bracelets, colliers, bagues, bijoux pour enfants, la gamme s’étoffe pour atteindre aujourd’hui une soixantaine de modèles. Avec une caractérique que les amatrices de bijoux ne pourront qu’apprécier : un fermoir aimanté ultra pratique. Car, pour être porté, un bijou doit surtout être facile à mettre.

Un premier stand au Printemps de Lille. En plus des boutiques dans la Métropole, Flowers for Zoé a désormais sa place permanente au Printemps. “Le magasin octroie des stands éphémères pour des artisans régionaux pour quatre ou cinq mois. Ça a été un tel succès que nous y avons désormais un stand. Ça nous a permis de nous adresser à d’autres fournisseurs”, explique-t-elle. De Lille, les créations débarquent dans d’autres magasins Printemps de France (Lyon, Rennes, Rouen, Nancy, Velizy et Brest). Une ascension qui permet aujourd’hui à Caroline d’embaucher huit salariés.

Made in France. La porcelaine des médaillons vient directement de Limoges, que Caroline peint ensuite dans son atelier. Elle travaille avec des façonniers près de Cholet auprès de qui elle se fournit en cuir. Au total, elle propose 27 coloris alors qu’il n’y avait que le noir et le marron à l’origine ! “Il y a de moins en moins de façonniers, donc ceux qui travaillent le font aussi pour des grandes marques de luxe. Nous pouvons ainsi bénéficier de leur savoir-faire. Continuer à les faire travailler, vendre un bijou français à un prix correct, c’est un défi”, avoue Caroline Delemazure. Un défi qu’elle remporte brillamment. Vendus entre 19 et 100 €, ses bijoux s’arrachent en un clin d’oeil. Le site internet – lancé il y a un an et demi – a déjà enregistré 600 commandes par an. Jusqu’à quatre salariés oeuvrent avec des doigts de fée pour assembler et monter bracelets, colliers et autres boucles d’oreilles ; 1 000 pièces partent ainsi tous les 15 jours vers les Printemps de France où la marque est distribuée. Avec une spécificité bien entendu à Lille où il y a le plus grand linéaire de bijoux. Le prochain gros challenge à relever : plaire à la capitale française puisque, pendant un mois et demi, Flowers for Zoé disposera d’un stand au Printemps Haussman. La marque vend environ 15 000 pièces chaque année.

Initiatives plurielles”. Contactée par l’association régionale pour faire partie du “marrainage”, Caroline Delemazure partage volontiers son expérience avec d’autres porteuses de projets : “C’est un excellent moyen de prendre du recul sur son propre projet et d’être à l’écoute. C’est la fonction première de la marraine. Il n’y a aucune intrusion.” Des moments qui lui rappellent l’énergie mais aussi les moments de flottement qu’un créateur peut avoir lorsqu’il se lance à corps perdu dans son projet. Avec d’autres femmes chefs d’entreprise, elle interviendra sur le salon Créer le mardi 11 septembre de 9h à 11h30 (salle Matisse) sur le thème : “Femmes et entrepreneures. Outils, réseaux, accompagnement… nous vous donnons les moyens de réussir”.

17 avril 2012

Grand Lille TV : le 15 mars 2012

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